photo Mahé 2008
"N'oublie jamais l'ARBRE que tu es
Ne perds jamais contact avec ses racines
et laisse monter sa sève et sa verticalité".
B. BESRET
photo Mahé 2008
"N'oublie jamais l'ARBRE que tu es
Ne perds jamais contact avec ses racines
et laisse monter sa sève et sa verticalité".
B. BESRET
Un jour, un vieux professeur de l'Ecole Nationale d'Administration (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps, à un groupe constitué d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines.
Ce cours constituait l'un des cinq ateliers de leur journée de formation et le vieux professeur n'avait donc qu'une heure pour "passer son message".
Debout devant ce groupe d'élite, le vieux prof les regarda, un par un, lentement, puis il leur dit : "Nous allons réaliser une expérience".
Il sortit de dessous le bureau un immense pot en verre qu'il posa délicatement en face de lui. Puis, il sortit encore une douzaine de cailloux gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot.
Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers les élèves et leur demanda :
"Est-ce-que ce pot est plein ?"
Tous répondirent : "OUI".
Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?"
Alors, il se pencha à nouveau et sortit de dessous le bureau un récipient rempli de petits graviers. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux… jusqu'au fond du pot.
Le vieux prof leva a nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda :
"Est-ce-que ce pot est plein ?"
Cette fois, ces brillants élèves commençaient à comprendre son manège.
L'un deux répondit : "Probablement pas !"
"Bien !" répondit le vieux prof.
Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table un petit récipient rempli de sable fin. Il versa le sable dans le pot.
Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier.
Encore une fois, il demanda : "Est-ce-que ce pot est plein ?"
Cette fois, sans hésiter et en chœur, les brillants élèves répondirent : "NON"
"Bien !" répondit le vieux prof.
Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord.
Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda : "Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ?"
Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit : "cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire."
"Non" répondit le vieux prof. "Ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante :
Si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous ensuite. " Il y eu un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos.
Le vieux prof leur dit alors : "quels sont les gros cailloux dans votre vie ?
Est-ce votre santé ?, votre famille ?, vos amis ?, réaliser vos rêves ?, faire ce que vous aimez ?, apprendre ?, défendre une cause ?, vous relaxer ?, prendre du temps pour vous ?, ou… tout autre chose ?
Ce qu'il faut retenir c'est l'importance de mettre ses gros cailloux en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir… sa vie.
Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable) on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.
Alors n'oubliez pas de vous poser à vous mêmes la question :
"Quels sont les gros cailloux dans ma vie ?"… ensuite, mettez les en premier dans votre pot (vie)"
D'un geste amical de la main, le vieux prof salua son auditoire et lentement quitta la salle.
Remerciement à l'auteur
Il fût un temps où la nature fortifiait l'homme, l'instruisait, guérissait ses blessures et lui procurait la force de vivre. Il était empli de compassion et d'amour maternel pour la terre. Il savait que le coeur de l'homme éloigné de la nature se dessèche et devient dur. Ce temps n'a pas disparu. Il est en toi, indestructible. Il suffit de modifier ton regard sur les choses, de faire taire le vacarme du monde et de retrouver la parole du coeur.
Sagesse amérindienne
Ce que l'on fait pour nous disparaît avec nous.
Ce que l'on fait pour les autres et pour le monde restera immortel.
Albert Pine
Omraam Mikhaël Aïvanhov |
L’argent est évidemment nécessaire, mais du moment que vous avez suffisamment de quoi vivre, il est préférable qu’il reste pour vous une préoccupation très secondaire, sinon vous serez obligé de lui sacrifier tout ce qui est le meilleur en vous. Car supposons que vous arriviez à amasser une fortune, que gagnerez-vous vraiment si votre sensibilité s’est émoussée ? Vous ne pourrez même pas goûter les avantages que votre fortune vous procure, vous ne sentirez plus rien. Vous aurez tout ce que vous voulez, mais vous serez malheureux, car vous aurez anéanti en vous ce quelque chose qui donne à tout ce que l’on goûte les saveurs les plus exquises. Et c’est ça, le malheur : avoir les possibilités de tout obtenir, de tout posséder, et n’en ressentir aucune joie ! Alors, si vous devez choisir entre les deux situations : tout posséder mais avoir perdu la capacité de l’apprécier, ou au contraire posséder très peu et garder le goût, choisissez le goût : la moindre chose vous donnera de la joie." |
Omraam Mikhaël Aïvanhov |